Trois parties dans le monde, trois débuts et trois fins
Pour la feuille et le chêne, pour la pierre et l’humain
Trois âges d’or et de fleurs, trois enfants par la main
Trois parties

Tout commence par une sidération: les arbres tombent, partout autour de nous, et dans une indifférence quasi générale… Suivie d’une colère: et nous, conteurs et conteuses, qui avons des forêts plein nos histoires, nous allons bientôt les raconter à des gens qui n’en auront jamais vu… Alors rêvons: et si le monde était né dans un arbre? Et si les arbres étaient restés sacrés? Et s’ils pansaient encore nos plaies? 

Comme une image de l’inventivité sans limites du vivant, Nathalie Léone et François Godard mêlent mythologie réelle ou inventée, récit scientifique, souvenir personnel, activisme politique, poésie, incantation. Ou comment, à deux voix, raconter les arbres, grands vivants majestueux et fragiles, et la façon dont les humains tissent leur vie avec eux depuis toujours.

Quatre sens pour le vent, qui choisira l’errance
Pour le hibou le jour, pour la fouine le silence
L’ourse veille dans la terre et le loup dans la danse
Quatre sens